L' Airsoft en Wallonie 

  Contrairement à l'image véhiculée et préconçue, les joueurs, ne sont ni violents, ni agressifs, ni des Para Militaire, ni des fanatiques. Ces joueurs, sont des passionnés, des sportifs comme tous les autres sportifs, mais qui pratiquent un SPORT DE LOISIR DIFFÉRENT...

  Les Airsofteurs sont souvent victimes, du climat d'insécurité actuel, par leurs équipements et protections, qui peuvent surprendre. Mais principalement par la méconnaissance de ce jeu, qui n'est pourtant pas nouveau en Belgique.

La pratique est avant tout basée, sur ;
-le fairplay
-la précision
-la tactique
-la patience
-le respect de la nature.
-le respect d'autrui
-le respect d'un règlement très précis.

L'airsoft est un jeu utilisant des répliques d'armes non feu propulsant des billes en plastique de 6 ou 8 mm et d'une
masse variant entre 0.10 gramme et 0.43 gramme. La puissance peut varier entre 0,1 et 2 joules selon la réplique
et la température ambiante (pour réplique à gaz ou à CO2) Pour la propulsion les répliques peuvent utiliser de
l'air comprimé, un gaz ou CO2 pressurisé, des batteries, ou, pour les répliques dites "spring", un simple ressort
(rechargement et armement manuel). Il n'est pas obligatoire d'obtenir un port d'arme pour se procurer une
réplique d'airsoft sauf si celle-ci développe une puissance supérieur à 2 joules. Ces répliques ( on n'utilise
pas le terme "arme" car elles n'en sont pas ) étaient à l'origine conçues pour la collection ou le tir sur cible. Des
passionnés ont alors eu l'idée d'en utiliser dans une activité sportive en équipe dont l'un des principaux enjeux est
l'élimination de l'équipe adverse. Tous les joueurs sont munis d'une protection oculaire obligatoire et en l'absence
de marque visible laissée sur les joueurs par l'impact des billes adverses (comme au paintball par exemple), la
comptabilisation des touches est dépendante de la sincérité des joueurs touchés. Il existe de nombreuses règles
du jeu, toutes ont pour origine un scénario établi entre les joueurs avant le début de la partie. Il peut s'agir de la
« capture du drapeau », « une bille par joueur » ou bien encore des scénarios qui impliquent « un VIP » que l'on
doit protéger. Ces scénarios sont créés par les équipes elles-mêmes ou simplement l'idée est développée et/ou
reprise en jouant sur d'autres terrains.

  Partout dans le monde, l'Airsoft est devenu une discipline sportive a part entière, avec des évènements rassemblant des centaines de participants, comme à Berget en Suéde (pays neutre), en Tchéquie avec le BorderWar, + de 1200 joueurs en séries pendant 4 jours, la G&G World Cup, la G&G Challenge, et autres grosses organisations.

  Aspect social de l'Airsoft
L' Airsoft, réuni des joueurs venant de tout horizon et classes sociales, dans une passion commune qui est de partager un sport en équipe. Les mineurs d'ages y sont souvent accepté mais uniquement accompagné d'un
parent direct et avec autorisation écrite.

  Esprit de jeu et des joueurs
Rien ne permet, de juger si un joueur est touché ou pas...Pas de trace colorée, ou autres marqueurs.
C'est uniquement le FairPlay, qui permet aux joueurs de pratiquer l'esprit sportif. Les blessures occasionnelles, qui sont peux nombreuses, sont foulures, griffures, rarement dues « aux billes », légères et peux rapides.
Les tenues sont libres et souvent venant des surplus militaire ou de chasse.

  Chez nous, depuis plus d'une dizaine d'années, l'Airsoft est arrivé en Belgique.
Comme souvent de manière un peu anarchique au début, mais depuis mai 2008, une fédération en Flandre reconnue pas le BLOSO, équivalent de l'ADEPS en Région Wallonne, regroupe un grand nombre de joueurs Belges, y compris des Wallons... En région Wallonne, une asbl fédération FBA, existe, mais la reconnaissance tarde a venir. Pourtant, les équipes sont nombreuses partout en Wallonie, les terrains aussi, déjà plus de 50 équipes en terre Francophone...
Des terrains, à Hannut, Stoumont, Fléron, Trooz, Dinant, Amay, Harzè, etc...On notera que, à la suite de la reconnaissance en mai 2008 de Airsoft Alliancie Belgïe vzw (AAB) par le BLOSOcomme « alliance sportive officielle de l'airsoft », l'airsoft est officiellement reconnu comme « sport amateur » en Flandre.
  En Wallonie depuis avril 2012, l'Alliance Airsoft Wallonie Bruxelles asbl (AAWB) est reconnue comme sport par la
Ligue Francophone Belge des Sports d'Entreprises et de Loisirs (LFBSEL). (L'AAWB sera dissolue le 01.01.2014).
L'asbl (F.F.A.B) Fédération Francophone d'Airsoft Belge (jusqu'à la date du 22/01/2014) a été lancée lors du 2e
salon national d'airsoft (qu'il organisait) au Palais des Expositions de Charleroi fin 2010, elle se voulait plus active (soutien juridique, don de matériel pour lancement des nouvelles équipes) et représentative (présente dans les salons), avec un service de prêt gratuit et une représentation plus large de l'airsoft (IPSC Action Air, ...).
Concrètement, ils intervenaient afin d'annuler les arrêtés de police pris à l'encontre de notre discipline dans certaines
communes (ex. : Mettet...), intervention (pour leurs membres) auprès des autorités afin de prévoir la restitution
des répliques saisies, soutien auprès des autorités communales pour l'établissement de dossier d'autorisation de
jeu sur terrain, ...
Depuis le 22 janvier 2014 (départ forcé de son Président fondateur), l'asbl (F.F.A.B) Fédération Francophone d'Airsoft Belge à changer de nom et est devenue ASBL FBA : ASBL Fédération Belge d'Airsoft. Cette association se veut plus active que l'ancienne, alors qu'il n'y a plus de salon Airsoft en Belgique, plus de stand découverte, aucune présence sur les bourses ou autre(s) rassemblement type afin de sensibiliser le public et d'orienter les jeunes. Ils attendent la confiance aveugle des joueurs francophone et des adhésions pour faire avancer l'Airsoft en Wallonie, et les joueurs attendent un réel mouvement, un acte fort qui leur (re)donnerait confiance. Ils n'ont aujourd'hui qu'une centaine d'affilié, il manquerait pour une reconnaissance auprès de l'Adeps plus de 800 affiliations.
Connaissant le danger du contexte actuel, nous ne souhaitons pas attendre "l'accident", pour constater un réel manque d'encadrement légal.